29 juin, 2012

Parfum d'orient


Il est 01h15 sur mon horloge de bureau, il fait chaud et je crois que j'ai faim, mais ceci est un autre sujet.

Aujourd'hui (ce soir?) je voudrais vous faire part d'un de mes coups de coeur musicaux.

Ce morceau, je l'ai découvert il n'y a pas très longtemps de cela.
Imaginez un peu la beauté de la création arabe et musulmane, avec un luth ancestral, un jeu oriental on ne peut plus subtil;  tous réunis en une seule création.
Une chanson et une fragrance à la fois, au parfums de jasmin et de musc, c'est une invitation au rêve, au voyage à l'amour, mais c'est surtout un hommage aux mères. 

L'oeuvre d'un génie, Omar Bashir, digne fils du grand Munir Bashir, le grand virtuose Iraquien. Un homme, tenant fièrement son luth, et le maniant avec une justesse incomparable pour en faire ressortir des notes qui frôlent la perfection.

Je pourrais en écrire des lignes et des lignes encore, mais il serait judicieux de vous abondonner ici avec le son de "To my mother" par Omar Bashir.







26 juin, 2012

Minuit 14.

Minuit 14 minutes, ma nuit d'insomnie ne fait que commencer (je suis trop délire moi, je ne dors pas)  et c'est sur le son incroyablement hystérique de Cotton Eye Joe que j'écris ce post, imaginez un peu toutes les idées qui me passent par la tête.
Cela fait en effet un bon bout de temps que je n'ai pas publiée quelque chose de "vivant" , un article fait à la va-vite,  auquel on ne pense pas trop, où l'on a plus l'impression de parler que d'écrire, j'avoue que pour ce qui est de parler pour ne rien dire, je suis une bonne réference.

Avec l'Euro 2012 qui enthousiasme tous les mâles du coin (je me devais de parler de ça, histoire de pêcher quelques lecteurs perdus. Allez y tapez Euro 2012 sur google vous me trouverez forcément ! ), non pas uniquement pour l'habileté des footballeurs européens, mais aussi pour ce qui du spectacle fort intéressant sur les gradins. Des bombasses, de sacrées bombasses, mesdames et messieurs (surtout messieurs), avec des formes et des décolletés à n'en plus finir, et comme il fait chaud (même en Pologne j'imagine) bonjour les petites tenues ou pas de tenues carrément.
Qu'elles viennent d'Italie, d'Espagne, d'Irlande ou encore d'Ukraine, elles sont toutes magnifiquement belles, de quoi faire aimer le foot aux plus têtus.

D'un autre côté, je ne peux pas rater l'entrée de Facebook en bourse, et tous les cafouillages qui suivirent. Beaucoup de blabla pour un rien si on veut mon avis. Siyed dar lflouss ou 7na malna ! Et puis il s'est marié le bon Zuckerberg, une charmante petite asiatique, et ils vécurent heureux et eurent (auront ?) beaucoup d'enfants.
Pause. Cotton Eye Joe vient de jouer sa dernière note. J'enchaîne donc, avec I'm a scatman. #mindblow


Pour ce qui est de l'avancement de ce post, vous avez sans doute remarqué que c'est du grand n'importe quoi, en gros je me fout de votre gueule. (Voilà c'est dit)
Bref, Adele (pourquoi du moutarde ?) est enceinte. Apparemment, les vacances lui vont bien ... Elle gagne autant de Grammys qu'elle perd de kilos. CHEERS.
 Je suis follement amoureuse de "National Anthem" de Lana Del Rey, elle est un peu extrême dans son genre la dame, mais le clip est juste top.
J'ai également entendu dire que "The Amazing SpiderMan" était nettement meilleur que son précédent, je n'ai pas vérifié, j'avoue, quoique je crois que je préférerais (et de loin) Emma Stone à Kristen Dunst, cette dernière étant un peu trop sage à mon goût. Elle est excellente à faire des films à la  Marie Antoinette seulement.
J'ai aussi lu quelque part que le chocolat pourrait disparaître d'ici cinquante ans, en raison du réchauffement climatique (ENCORE LUI? ) et de la dégradation des forêts de cacao. J’espère que c'est une mauvaise blague.
J'ai également découvert un livre, "La première épouse"  c'est l'histoire d'une femme fraîchement divorcée qui a plutôt l'impression de vivre un deuil, celui de son mari, comment elle a l'impression d'enterrer un vivant qu'elle est la seule à pleurer. J'aime bien, c'est un peu trop sombre et on s'y lamente beaucoup, mais j'aime bien.
Je crois que mes vacances sont pour la énième année fichues, je souffre d'un syndrome répandu, celui du jenaiabsolumentrienàfoutre, et je crois aussi que j'ai besoin d'une bonne dose de sommeil.
Voilà .

Gute nacht.



j'ai ajouté cette photo parce que j'ai trop faim.

16 juin, 2012

Young, wild and free.


Nous étions jeunes, beaux et avions le monde devant nous.
Nous étions avides de vie, une soif sauvage du bonheur que notre insouciance et impulsivité apaisait, rien ne nous importait plus que le moment présent, car nous avions compris que pour vivre heureux il fallait vivre maintenant.
Notre bonheur était inestimable, notre amour les uns pour les autres inconditionnel, libre et frais, il nous soulageait, il nous prouvait que ce qui importait le plus étaient ces sourires qui faisaient battre nos coeurs, ces regards qui nous plongeait dans une douce ébriété, cette amitié digne d'un livre, tellement intense qu'elle en devenait fébrile.
Nous avons connu la perfection, les rires incontrôlables, les larmes de douleur et de joie, la haine et les câlins, mais nous ignorions tout de l'hypocrisie, de l'égoïsme ou de la solitude, et nous avons été assez orgueilleux pour croire que nous allions durer, le lien nous unissant ne pouvait se défaire notre bonheur ne pouvait prendre fin.
Et puis un jour, sans prévenir, ce fut la fin.
Elle nous a mutilés, tous, sans exception, on ne le montrait peut-être pas mais c'était tellement évident nos yeux avaient perdus cette éclats, nos âmes semblaient éteintes.
Détruits et seuls, nous n'étions plus que des ombres de nous mêmes vivants les vestiges d'une époque qui n'est plus.

Les gens changent avec le temps, disent-ils, qu'ils grandissent, il faut croire que c'est vrai, comment expliquer sinon l'écroulement de ce que nous avions bâtis ensemble : la perfection.
Nous avons changé, chacun de nous est responsable de ce que nous sommes aujourd'hui, nos priorités ont changés, nos fous rires s'éteignirent, notre spontanéité avait disparue, nous étions mal à l'aise, inconfortables, fuyants; nos rêves dépassaient ce que notre l'amitié pouvait nous offrir l'insouciance de jadis n'est plus, nous cherchions un avenir incertain et nous avions oublié comment jouir du présent, comment jusqu'alors il nous avait satisfait, nous perdions nos âme sans doute, les adultes que nous cherchions à devenir ne sont finalement que des êtres égocentriques et hypocrites, dépourvus de toute humanité et ne connaissant pas le bonheur de la vie.
Aujourd'hui alors que nos plaies se referment peu à peu, que nous avons appris à nous détacher de ces personnages-ombres de nos passés, les "anciens nous"; nous apprenons à revivre, chacun de son côté, séparés nous essayons de retrouver un pseudo-bonheur, miroir de notre jeunesse volée, de recoller les fragments d'une vie qui fut mais n'est plus.
Des fois on se croise, on se sourit poliment, on entreprend un semblant de conversation, pour essayer de prendre des nouvelles, et on reparle du passé, car finalement c'est tout ce qui nous unis aujourd'hui.